dimanche 18 mars 2012

Luc Carvounas, nouveau maire socialiste d'Alfortville : la position de l'UMP

Chères Alfortvillaises, chers Alfortvillais,
Voici le compte rendu du conseil municipal extraordinaire qui s’est tenu ce jour, dimanche 18 mars 2012.

Groupe UMP :
  • Présents : Patrick BÉDROSSIAN, Gérard MIRAMOND (candidat), Lucien PAMBOU (intervenant au nom du groupe UMP)
  •  Absente représentée : Brigitte CAUVIN

La séance publique s'est tenue au Palais des sports d'Alfortville, rue de Rome, à partir de 10h30.
Étaient présents les Alfortvillais et Alfortvillaises invités par voie d'affiches et l'ensemble du conseil municipal. Plusieurs personnalités étaient aussi présentes : Monsieur Herbillon, député-maire UMP de Maisons Alfort et Monsieur Plagnol, député-maire UMP de Saint-Maur, venus au nom de la civilité républicaine, et une pléiade de personnalités de gauche parmi elles Lionel Jospin, Pierre Moscovici, Manuel Vals, Le Guen, Harlem Désir, certains membres du conseil général du Val de Marne, etc.
Après le discours du maire sortant, René Rouquet, le Président de séance, Monsieur Brunel a fait appel à candidature. Au nom du groupe UMP, Gérard Miramond s'est porté candidat. La parole a été distribuée aux différents groupes du conseil municipal. Lucien Pambou est intervenu au nom du groupe UMP en insistant sur les points suivants :
  • Surprise du groupe du changement de maire en cours de mandat ;
  • Montrer que le changement s'est fait sur des considérations de dissensions internes au sein de la majorité municipale, ce qui s'est vérifié lors du vote concernant les maires adjoints ;
  •  Interrogation sur les motifs réels du départ du maire, en insistant sur la soudaineté de ce changement qui trompe les électeurs ;
  •  Interrogation sur la politique qui sera menée par le nouveau maire : rupture ou continuité ;
  •  Le groupe UMP sera dans une opposition républicaine et résolue envers le nouveau maire, poursuivant ainsi sa ligne politique, articulée autour de trois temps : accord quand il le faut, abstention et vote contre.
A l'issue du vote, Gérard Miramond, candidat de notre groupe de quatre élus UMP,  a obtenu trois voix. Brigitte Cauvin, ne pouvant assister au conseil municipal, a laissé sa procuration à Gérard Miramond.

dimanche 11 mars 2012

Décryptage du discours de Villepinte ce dimanche 11 mars
Nicolas Sarkozy : pour une France forte dans une Europe régulée

Nous voilà partis vers le hall 6, à Villepinte Nord, Parc des expositions. Une fois la voiture au parking P1, nous sommes dirigés, grâce au bus navette, hall 6 pour attendre le discours de Nicolas Sarkozy qui a commencé aux alentours de 14 heures. Entre temps, Guillaume Peletier a fait chauffer la salle en présentant les différents intervenants, dont Raffarin, Christophe Lagarde, Alain Jupé, Jeannette Bougrab et surtout Bernadette Chirac et fait ovationner des artistes-soutiens de Nicolas Sarkozy comme Gérard Depardieu, Christian Clavier, Enrico Macias.
Trois thèmes ont retenus notre attention :
1.    une France forte dans la crise ;
2.    une Europe fédérale à construire ;
3.    une Europe avec des règles qui préservent les intérêts de la France.
Une France forte dans la crise
Le Président Sarkozy a rappelé comment la France a réussi à résister à la crise, grâce à son action et à l’appartenance de la France à une Europe à laquelle il a su donner une direction au cours de la crise bancaire et financière de 2008. Le Président a insisté sur l’importance de la crise et la résistance de la France grâce aux bonnes décisions prises par lui. Une France qu’il souhaite humaniste, forte, rassemblée autour de tous ses enfants, quelques soient leurs origines, leur couleur de peau, seuls comptent le mérite, le talent et la compétence. Le Président-candidat refuse tout communautarisme et souhaite que l’immigration soit contrôlée et que les étrangers sachent que, lorsqu’ils sont acceptés en France, ils ont à la fois des droits et des devoirs. Il a fustigé les corps intermédiaires, certains syndicats et estimé que les chômeurs avaient droit à une formation et que s’il y avait des résistances, il en appellerait au peuple par un référendum. Il a critiqué le projet de François Hollande qui ne sait ni décider, ni agir. Le Président de la République a fait une rétrospective sur ces cinq années passées à l’Élysée. Un point important de son discours : hommes et femmes sont égaux dans le monde du travail comme à la piscine, allusion faite à ce qui se fait à Lille. Le Président estime qu’il a fait plus pour les banlieues que la gauche.
Une Europe fédérale a construire
Le Président de la République après avoir affirmé son libéralisme, a insisté sur deux points :
-       la réforme de l’accord de Schengen qui autorise la libre circulation des personnes. Cette réforme, il la fera même si les autres ne sont pas en accord avec lui ;
-       la réforme sur la manière de faire fonctionner l’Europe avec ses partenaires commerciaux. Le Président Sarkozy estime qu’une Europe ouverte est nécessaire mais en la fondant sur le principe de réciprocité et de régulation des parités monétaires. Certains pays étaient visés par le Président de la République et on peut bien entendu penser à la Chine. Le Président veut protéger les PME européennes.
Sur ces deux points, le Président de la République a ancré définitivement la sortie de crise de la France dans la coopération inter-gouvernementale européenne. Pour le Président, il faut un protectionnisme européen pour sauver la France, mais l’Allemagne, qui est dans la même contrainte, a un commerce extérieur qui se porte bien. Le discours du Président a gagné en épaisseur quand il a parlé du nucléaire, ce que tous les militants ont compris et salué. Le débat sur le protectionnisme européen est difficile à mettre en œuvre, dès lors que notre commerce extérieur déficitaire ne nous permet pas de mettre des barrières à l’entrée des produits que nous ne produisons pas comme les ordinateurs, les téléphones portables ou encore les tablettes numériques. C’est un débat intéressant que le Président a ouvert. En revanche, notre pays a des atouts réels qui n’ont pas suffisamment été mis en évidence par le Président. Il a su dans son discours réconcilier la France du Oui et la France du Non, les deux France qui se sont opposées à propos de l’Europe. Pour le Président, la France forte est au prix de cette réconciliation. Il a insisté sur la nécessité pour la France de faire entendre sa voix en Europe, comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire, Libye, en Géorgie au nom des Droits de l’homme.
Une Europe régulée
Pour le Président Sarkozy, une Europe sans règles n’est plus acceptable. Il réaffirme la volonté de gestion de l’Europe par les États et l’application des décisions prises par la Commission européenne.
Après un détour par la politique intérieure française et la faiblesse du projet de François Hollande (35 heures, et une dénonciation de l’assistanat contre le travail) le Président Sarkozy a terminé son discours en demandant aux militants présents et à la France de l’aider à continuer sa tâche pour les cinq ans à venir. Il s’agit maintenant de bâtir la maison France, une maison forte grâce aux fondations posées depuis 2007.
Alors, prenons le Président au mot en nous mobilisant par des tractages, des affichages, des discussions de proximité pour convaincre nos concitoyens que Nicolas Sarkozy est l’homme qu’il faut pour la France, le 7 mai 2012.
Nous avons deux mois pour aider le Président à tout renverser pour la gagne.

samedi 12 novembre 2011

Primaire socialiste : «Un flot continu de votants à Alfortville» avec Catherine de Rasilly, sans étiquette comme votante pour le candidat Manuel Valls

Comme le publie Le Parisien du 10 octobre 2010


Catherine de Rasilly est sans étiquette (SE) et c’est ainsi qu’elle combat l’UMP et le parti socialiste mais plus le parti socialiste que l’UMP car le parti socialiste détient la majorité au conseil municipal.
Catherine de Rasilly a le droit de voter pour qui elle veut car elle dit qu’au nom de la laïcité, qui n’est ni de droite ni de gauche, elle a le droit de se déterminer comme elle le veut, comme le rapporte Le Parisien publié le 10//10/2011 à 7h. En votant pour Manuel Valls, on pense qu’elle a aussi donné un euro et accepté la charte du parti socialiste qui exigeait que tout votant aux primaires l’accepte.
L’UMP d’Alfortville, tout en respectant la démarche démocratique des primaires socialistes, n’a pas participé à ce vote et ne trompe pas ses électeurs. Catherine de Rasilly doit être claire en direction des électeurs qui lui ont fait confiance. Ces électeurs lui ont confiance aux élections cantonales et municipales de 2008 car elle était sans étiquette.
Que se passe-t-il ? Les Alfortvillais doivent être renseignés au moment où des échéances majeures se profilent en 2012, présidentielle et législatives, et en 2014, municipales et territoriales. Catherine de Rasilly a le droit de dire, de faire ce qu’elle veut. On attend une déclaration de sa part en conseil municipal après son vote pour Manuel Valls repris par Le Parisien pour rassurer les Alfortvillais qui lui ont fait confiance.
L’UMP d’Alfortville ne cherche aucune polémique et ne prétend pas juger l’attitude de Catherine de Rasilly mais se propose d’éclairer les électeurs sur les attitudes des élus municipaux. Catherine de Rasilly a le droit d’exister en tant que candidate sans étiquette, mais les électeurs ont aussi le droit sur un plan public et non privé de savoir ce que sont leurs élus.

Paru dans Le Parisien du 10 octobre 2011
A.-L.A. | Publié le 10.10.2011, 07h00


Alfortville, hier. Le bureau de vote de la mairie a été très fréquenté, avec un taux de participation de 11,44 % - supérieur aux 10,33 % relevés sur l’ensemble de la commune(LP/A.-L.A.)


«Bonjour, vous avez votre carte d’identité? Vous avez votre pièce de 1 €?» Jamais Hélène Rouquet, élue PS d’Alfortville, n’aura autant dit ces deux phrases dans une même journée. Hier, dans le fief de René Rouquet (strauss-khanien devenu pro-Hollande), les électeurs ont défilé en continu.
Au bureau de vote installé à la mairie, 452 personnes ont déposé un bulletin dans l’urne, soit un taux de participation de 11,44%, supérieur aux 10,33% sur l’ensemble de la commune. «C’est très bon», lâche Roger Tisseyre, premier adjoint.
Damien, 27 ans, n’aurait manqué l’occasion pour rien au monde : «J’ai envie de voter pour le meilleur candidat capable de battre Sarkozy.» «Il y a un besoin de changement», confirme… Catherine de Rasilly (SE). L’opposante municipale a voulu «voter pour un candidat qui défend les valeurs de laïcité qui ne sont ni de droite, ni de gauche, qui milite pour plus de sécurité, la fin des 35 heures…» Autrement dit : Manuel Valls. Le candidat choisi par l’adjoint Luc Carvounas et premier fédéral. Pour Francis Pereire, simple habitant, aucun doute, c’est François Hollande : «Il a le plus les pieds sur terre.»
A côté, Thomas Mfufu hésite : «J’avais envie de voter Martine Aubry, mais je ne sais pas si les Français sont prêts à voter pour une femme.» Seul bémol : cette électrice étonnée de devoir payer 1 € : «Ils n’ont même pas rendu la monnaie sur les 2 € que m’a prêtés ma voisine.»

mardi 31 mai 2011

RENCONTRE DES DROITES RÉPUBLICAINES ET DES CENTRES
Mairie de Vincennes - le 30 mai 2011 à 19h30
Sous la présidence de Laurent Lafon
Conseiller général, maire de Vincennes
Sylvain Cognet
Président départemental du parti radical
Invitée d’honneur, Rama Yade
Ambassadrice de France près de l’UNESCO
Ancienne secrétaire d’État aux Affaires étrangères et aux droits de l’homme
Ancienne secrétaire d’État à la jeunesse et aux sports
Chères Alfortvillaises et chers Alfortvillais,

Un débat a eu lieu à la mairie de Vincennes auquel ont été conviés vos conseillers municipaux UMP d’Alfortville, au nom de l’alliance des différentes familles politiques de droite. Deux d’entre eux, Patrick Bedrossian et Lucien Pambou, étaient présents pour débattre avec Rama Yade et apporter leur vision de l’UMP concernant la confédération des centres que Jean-Louis Borloo veut créer.
Rama Yade a exposé sa vision nouvelle de ce que doit être la politique concernant les dix ans à venir. Elle a insisté sur la nécessité de remettre l’humain au centre de la politique en expliquant que si elle était partie de l’UMP, c’est parce qu’elle estimait que les valeurs de justice et de rassemblement n’étaient plus à l’ordre du jour au sein de l’UMP.
Elle a expliqué les raisons pour lesquelles elle a créé son association «Allons z’enfants» et insisté sur l’idée qu’il fallait faire de la politique autrement. Elle a évoqué plusieurs points qui ont fait l’objet de débat :
  • La parité en politique ;
  • Le bonus attribué aux partis politiques qui mettent les femmes en position éligible ;
  • L’intransigeance des partis politiques vis-à-vis des hommes et des femmes accusés de malversations financières ;
  • Le cumul des mandats (elle en est d’accord au nom de la proximité du terrain, par exemple conseiller général et maire, même si les deux fonctions sont très éloignées, le conseiller général est préoccupé par des problèmes d’ordre général dont il n’a pas la maitrise, alors qu’en tant que maire, il est très proche de ses administrés dès lors qu’il s’agit des problématiques liées au logement, à la petite enfance...).

Réponse de votre conseiller Lucien Pambou, sous forme de question à Rama Yade :
  1. Il a fait remarqué que la notion de proximité en politique n’est pas neuve, et que de façon moderne sous la V° République, elle date de Valéry Giscard d’Estaing qui dans les années 70 a théorisé la notion de proximité de l’élu vis-à-vis de son électeur dans la vie politique française ;
  2. Il a posé plusieurs questions à Rama Yade sur son départ de l’UMP, alors que c’est le Président Nicolas Sarkozy qui a contribué à toute sa carrière politique jusqu’à ce qu’elle devienne ambassadrice de France, ce qui est, du point de vue du conseiller, malsain et constitue selon le langage populaire une absence de loyauté et donc cela consiste à «cracher dans la soupe» ;
  3. Il a posé la question des alliances de la confédération des centres que Borloo va créer avec l’UMP en se demandant comment cette confédération des centres va résoudre le problème du leadership.

Voici, chères Alfortvillaises, chers Alfortvillais, le compte rendu du débat en cours dans notre département. En tant qu’élus, vous nous avez choisis pour, entre autre vous, rendre compte de ce qui se passe dans notre ville et dans notre département, cela est normal, car cela participe aussi de la politique de proximité avec vous. Vous nous avez confié un mandat, il est nécessaire que nous vous en rendions compte par nos actions sur le terrain.

Cordialement,
Vos élus UMP