mardi 31 mai 2011

RENCONTRE DES DROITES RÉPUBLICAINES ET DES CENTRES
Mairie de Vincennes - le 30 mai 2011 à 19h30
Sous la présidence de Laurent Lafon
Conseiller général, maire de Vincennes
Sylvain Cognet
Président départemental du parti radical
Invitée d’honneur, Rama Yade
Ambassadrice de France près de l’UNESCO
Ancienne secrétaire d’État aux Affaires étrangères et aux droits de l’homme
Ancienne secrétaire d’État à la jeunesse et aux sports
Chères Alfortvillaises et chers Alfortvillais,

Un débat a eu lieu à la mairie de Vincennes auquel ont été conviés vos conseillers municipaux UMP d’Alfortville, au nom de l’alliance des différentes familles politiques de droite. Deux d’entre eux, Patrick Bedrossian et Lucien Pambou, étaient présents pour débattre avec Rama Yade et apporter leur vision de l’UMP concernant la confédération des centres que Jean-Louis Borloo veut créer.
Rama Yade a exposé sa vision nouvelle de ce que doit être la politique concernant les dix ans à venir. Elle a insisté sur la nécessité de remettre l’humain au centre de la politique en expliquant que si elle était partie de l’UMP, c’est parce qu’elle estimait que les valeurs de justice et de rassemblement n’étaient plus à l’ordre du jour au sein de l’UMP.
Elle a expliqué les raisons pour lesquelles elle a créé son association «Allons z’enfants» et insisté sur l’idée qu’il fallait faire de la politique autrement. Elle a évoqué plusieurs points qui ont fait l’objet de débat :
  • La parité en politique ;
  • Le bonus attribué aux partis politiques qui mettent les femmes en position éligible ;
  • L’intransigeance des partis politiques vis-à-vis des hommes et des femmes accusés de malversations financières ;
  • Le cumul des mandats (elle en est d’accord au nom de la proximité du terrain, par exemple conseiller général et maire, même si les deux fonctions sont très éloignées, le conseiller général est préoccupé par des problèmes d’ordre général dont il n’a pas la maitrise, alors qu’en tant que maire, il est très proche de ses administrés dès lors qu’il s’agit des problématiques liées au logement, à la petite enfance...).

Réponse de votre conseiller Lucien Pambou, sous forme de question à Rama Yade :
  1. Il a fait remarqué que la notion de proximité en politique n’est pas neuve, et que de façon moderne sous la V° République, elle date de Valéry Giscard d’Estaing qui dans les années 70 a théorisé la notion de proximité de l’élu vis-à-vis de son électeur dans la vie politique française ;
  2. Il a posé plusieurs questions à Rama Yade sur son départ de l’UMP, alors que c’est le Président Nicolas Sarkozy qui a contribué à toute sa carrière politique jusqu’à ce qu’elle devienne ambassadrice de France, ce qui est, du point de vue du conseiller, malsain et constitue selon le langage populaire une absence de loyauté et donc cela consiste à «cracher dans la soupe» ;
  3. Il a posé la question des alliances de la confédération des centres que Borloo va créer avec l’UMP en se demandant comment cette confédération des centres va résoudre le problème du leadership.

Voici, chères Alfortvillaises, chers Alfortvillais, le compte rendu du débat en cours dans notre département. En tant qu’élus, vous nous avez choisis pour, entre autre vous, rendre compte de ce qui se passe dans notre ville et dans notre département, cela est normal, car cela participe aussi de la politique de proximité avec vous. Vous nous avez confié un mandat, il est nécessaire que nous vous en rendions compte par nos actions sur le terrain.

Cordialement,
Vos élus UMP

mercredi 4 mai 2011

Explication de la situation politique tendue au sein de l'UMP à Alfortville

Chers adhérents et sympathisants de l'UMP d'Alfortville,

Un mois après la déroute des cantonales à Alfortville, nos instances locales ne jugent pas utiles de nous convier à un débriefing de campagne. Ainsi, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes dans notre famille politique... Pourtant, tout a commencé de la plus mauvaise des manières pour préparer ce scrutin. Tout d'abord, la candidate nous a été imposée par les instances locales. En effet, tous les conseillers municipaux UMP n'avaient pas été invités à la rencontrer avant son investiture et ne la connaissaient donc tout simplement pas. Ensuite, elle a jugé l'aide des conseillers municipaux inutile.

En outre, il faut bien admettre que cette «campagne» a débuté bien trop tardivement surtout quand on sait que la candidate n'est pas connue sur la ville et que c'est la première fois qu'elle se présente à des élections. Pourquoi avoir attendu février pour se lancer ?! Alors que l'élection avait lieu le 20 mars !! Pourquoi avoir conçu des affiches équivoques au niveau du logo UMP quasi invisible ?! Pourquoi avoir attaqué la personne du conseiller général sortant et celle du Maire d’Alfortville ?! N'était-il pas plus approprié de s'atteler au registre des idées ?! Encore fallait-il qu'un programme clair soit proposé à nos électeurs et que la représentante de notre parti aille au devant de ceux-ci !!

Non contentes de refuser toute mise au point salvatrice, nos instances locales se satisfont de ce résultat catastrophique pour notre droite alfortvillaise. C'est pourtant la première fois dans l'histoire des élections sur notre ville que le représentant de nos idées, de notre famille politique n'obtient pas la 2ème place derrière le candidat socialiste. Pire, le Front de Gauche est arrivé 3ème et les Écologistes juste derrière nous. Comment se complaire d'une 4ème place avec 11,1% des suffrages exprimés, soit 377 voix !! Oui, oui, 377 voix, c'est le résultat réel obtenu quand 7 ans plus tôt nous rassemblions 3 fois plus d'électeurs lors de ce même scrutin : 1 017 voix. Nos instances locales se satisfont de ce score en invoquant des résultats similaires aux autres villes de notre département et plus largement dans toute la France. Or, cette affirmation doit être modérée. La comparaison des résultats des cantonales de 2004 à ceux de cette année montrent que notre parti, l’UMP, a beaucoup plus perdu à Alfortville qu’ailleurs. Par exemple, si l’UMP est en 3ème position à Bonneuil et en 4ème à Valenton en 2011, il faut noter que ce sont les mêmes positions que celles obtenues à l’issue des élections cantonales de 2004. En revanche, à Alfortville, l’UMP passe de la 2ème à la 4ème position, ce qui n’est donc pas comparable.

Sacré constat, n'est-ce pas ?!! Et ce n'est pas fini ! Le comble est que le FN est arrivé en 2ème position et a ainsi pu accéder pour la 1ère fois au second tour.
Au final, quelle était l'ambition de cette candidature imposée ? Organiser une réunion publique le 8 mars à l’école Lapierre à laquelle pas un seul Alfortvillais ne s'est déplacé ? Réaliser des tracts en noir et blanc ? La préférence pour une campagne virtuelle à une vraie campagne de terrain ? La compromission de la candidate dans une réunion organisée par Mme de Rasilly qui est pourtant une adversaire déclarée de l'UMP et qui s'est présentée face à nous aux municipales de 2008 et n'a jamais eu aucune démarche politique constructive ? Mme de Rasilly se targue à longueur de Conseils municipaux d'être apolitique...

En conclusion, nous avons subi l'amateurisme d'une campagne qui n'en était pas une. Nous avons été les victimes d'une grossière erreur de casting. Vos élus n'ont pas eu leur mot à dire dans ces choix qui nous ont été imposés par nos instances locales. Au terme de cet enchaînement malheureux de fautes politiques internes, nous aurions au moins pu espérer une réunion-débat sur ce constat d'échec post-électoral afin de repartir sur d'autres bases plus saines. Il n'en est rien ! C'est pourquoi je me permets de vous envoyer ce message à votre attention pour vous tenir informés de la réalité de cette campagne, mais surtout de notre engagement politique renouvelé à vos côtés pour préparer les prochaines échéances locales en évitant que toutes ces erreurs se reproduisent.

Bien fidèlement