lundi 29 novembre 2010

PS et écologistes agacent les communistes

Paru dans Le Parisien – Lundi 29 novembre 2010 – Cahier du Val de Marne –Page III

Ce n’est pas encore fait, mais le Parti socialiste et Europe Ecologie-les Verts (EELV) sont à deux doigts de conclure un accord historique pour les élections cantonales du mois de mars. Dans seize cantons sur les vingt-cinq que compte le département, le PS et EELV pourraient présenter une candidature unique.
« Nous voulons entrer au conseil général, avoue sans ambages Chantal Duchène, porte-parole des Verts du Val-de-Marne.
Nous nous sommes tournés vers le PS et le PC cet été pour conclure des accords. Les communistes ont traîné. Les socialistes étaient plus intéressés. » Le « deal » est simple : sur les seize cantons, huit présenteront un candidat écologiste, les huit autres un candidat socialiste. Les neuf derniers verront un candidat de chaque parti tenter sa chance.

Rivalité avec le PC dans huit cantons

« Nous souhaitons faire barrage à la droite, poursuit Chantal Duchène. Nous avons proposé une candidature unique de gauche dans les dix cantons de droite et dans les cantons communistes où les élus sortants ne se présentaient pas. Mais le PC a refusé. » Résultat, l’alliance PS-EELV affrontera des communistes dans huit cantons. Et au sein de la majorité départementale, la pilule passe mal.
« J’ai du mal à comprendre, ironise Laurence Cohen, responsable de la fédération communiste du Val-de-Marne. Les socialistes et les écologistes disent vouloir battre la droite mais ils vont affronter les communistes! J’aurais préféré une alliance de gauche uniquement dans les cantons détenus par la droite, pour élargir notre assise. »
Au sein du Parti de Gauche, proche du PC, on ne juge pas non plus cette alliance d’un très bon œil. « Ce sont des calculs politiciens, raille André Deluchat, adjoint au maire de Chevilly-Larue. Nous pensons, au Parti de gauche, que les électeurs doivent avoir le choix au premier tour. Les alliances doivent intervenir au second tour, pas avant. »
Demain matin, une réunion de la dernière chance est prévue entre socialistes et communistes. « Je vais tenter de les convaincre de ne pas s’allier avec EELV », avoue Laurence Cohen. Les militants PS doivent se prononcer sur cet accord en fin de journée.
Lucas BRETONNIER

vendredi 26 novembre 2010

Christian Cambon, sénateur-maire de Saint-Maurice, réélu président de l'UMP du Val-de-Marne

Paru dans Le Parisien – Vendredi 26 novembre 2010 – Cahier du Val-de-Marne –Page III

Christian Cambon plus que jamais patron de l’UMP
Christian Cambon, sénateur-maire de Saint-Maurice, a été réélu avant-hier président de l’UMP Val-de-Marne avec 90 % des voix. Le président sortant a recueilli 198 des 220 suffrages exprimés face à Élie Fratini, Nora Fraj et Georges Kibong Amira, tous membres du comité départemental.
Christian Cambon a profité de l’occasion pour aborder les élections cantonales de mars 2011.
Il a de nouveau lancé un appel à l’union à Laurent Lafon, président départemental du Nouveau Centre. Laurent Lafon est en désaccord avec l’UMP sur le canton de Vincennes-Est et refuse toujours, selon le patron de l’UMP, tout accord sur l’ensemble du département, « prenant ainsi le risque de faire échouer la majorité présidentielle à laquelle il appartient ».
Au cours de cette séance a aussi été évoquée la rumeur d’une éventuelle désignation de Marie-Anne Montchamp, nouvelle secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, comme tête de liste UMP aux élections sénatoriales de septembre 2011 dans le Val-de-Marne. Cette information, qui a suscité une vive émotion au comité départemental, a été démentie par Christian Cambon. Celui-ci a rendu public le contenu de l’entretien qu’il a eu mardi 22 novembre à l’Élysée avec le président Nicolas Sarkozy. Le président de la République a, selon lui, renouvelé son soutien à Christian Cambon et à Catherine Procaccia en vue des prochaines élections sénatoriales et pris « l’engagement personnel » que Marie-Anne Montchamp ne serait pas candidate à ces élections. Le comité départemental a adopté un pacte d’union pour soutenir les deux sénateurs ainsi que les députés UMP du département.
A.L.A.


mercredi 24 novembre 2010

La réforme territoriale : ce qui attend les alfortvillaises et le alfortvillais

La réforme des collectivités territoriales va modifier le paysage local du Val de Marne en général et d’Alfortville en particulier. Dans notre ville au lieu d’avoir deux conseillers généraux, un seul conseiller territorial sera élu au scrutin uninominal et majoritaire à deux tours avec un suppléant du sexe opposé. Pourquoi cette reforme ?
Cette réforme voulue par le gouvernement, le Président de République et la majoritaire UMP à l’Assemblée Nationale vise à mieux responsabiliser les élus locaux en termes de représentation et de gestion de nos impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière) et des affaires locales. En représentant à la fois la région et le département, le conseiller territorial élu pourra traiter les problèmes du département et de la commune de façon responsable en évitant les doublons en termes de décisions et d’utilisation des fonds.
Le choix du conseiller territorial peut être discuté et peut soulever des incompréhensions. Ce qui nécessite une pédagogie et une explication que nous ne manqueront de faire auprès de vous, avec vous car vous avez sur ces questions des points de vue tout à fait recevables et dont vous pouvez faire profiter les élus que nous sommes.


Paru dans Le Parisien – Samedi 20 novembre 2010 – Cahier du Val de Marne –Page III
Villes, départements, région: tout ce qui va changer
RÉFORME TERRITORIALE. Votée cette semaine, cette loi révolutionne toutes les élections locales, que ce soit au niveau de la commune, du département ou de la région. Conséquence, les élus seront moins nombreux.
La réforme des collectivités territoriales a été définitivement adoptée cette semaine à l’Assemblée nationale, par 258 voix pour et 219 voix contre, après plus d’un an de débat. Ce projet qui doit permettre, selon le gouvernement, de « simplifier et d’alléger nos institutions locales », a été très critiqué par la gauche mais aussi par bon nombre d’élus du centre et de la droite, notamment au Sénat.
Le texte finalement approuvé a été un peu modifié par rapport à celui présenté en octobre 2009 par Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur. Voici concrètement ce qui va changer pour les villes, les départements et les régions.
Un même élu pour la région et le département. C’est la principale nouveauté : la création du conseiller territorial qui remplace le conseiller général (élu lors des élections cantonales) et le conseiller régional (élu lors des élections régionales). Il siégera à la fois dans l’assemblée départementale et au conseil régional (sauf ceux de Paris qui ne seront qu’à la région).
Du coup, il y aura moins d’élus : 3485 contre 6000 actuellement pour la France. L’Ile-de-France aura 308 conseillers territoriaux, au lieu de 506 conseillers régionaux et généraux (voir le tableau). Ils seront élus tous les six ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours sur des cantons qui seront agrandis. Chaque candidat devra se présenter avec un suppléant, obligatoirement du sexe opposé. La proportionnelle, qui permettait à des partis petits ou moyens d’avoir des élus à la région, disparaît. Les premiers conseillers territoriaux seront élus en 2014. Cela implique que les conseillers généraux élus en mars prochain ne siégeront que trois ans au lieu de six.
Une nouvelle répartition des compétences. Si la commune peut continuer à traiter de tous les sujets, il n’en sera pas de même pour le département et la région. C’est la fin de la « clause de compétence générale » pour ces deux collectivités. Actuellement, par exemple, les départements s’occupent des collèges, les régions des lycées et de la formation professionnelle, mais sur de nombreux projets, les subventions départementales, régionales (mais aussi de l’Etat ou de l’Europe) s’additionnent, ce qui, selon le gouvernement, complique les dossiers. A partir du 1er janvier 2015, chacun aura ses domaines d’exclusivité (qui restent à définir). Exceptions : le tourisme, la culture et le sport, qui restent une « compétence partagée ».
Les délégués des intercommunalités élus au suffrage universel. Ce point de la réforme est le seul à avoir fait quasiment l’unanimité à gauche comme à droite. Désormais, les délégués qui siègent dans les communautés de communes ou d’agglomération ne seront plus désignés au sein des conseils municipaux mais élus directement lors des municipales. Les électeurs ne voteront qu’une seule fois pour une liste, sachant que les élus en tête de la liste siégeront au conseil municipal et au conseil communautaire, les suivants uniquement au conseil municipal. A noter que le scrutin par liste devient obligatoire pour toutes les communes à partir de 500 habitants (et non plus 3500).
BLANDINE SEIGLE

98 députés en moins
Départements
Population
À partir de 2014
Actuellement
Conseillers territoriaux
Conseillers généraux
Conseillers régionaux
Paris (75)*
2 215 197
55
-
41
Seine et Marne (77)
1 310 646
35
43
24
Yvelines (78)
1 429 610
37
39
28
Essonne (91)
1 201 994
33
42
24
Hauts-de-Seine (92)
1 561 261
41
45
29
Seine-Saint-Denis (93)
1 515 963
39
40
19
Val-de-Marne (94)
1 315 279
35
49
24
Val-d’Oise (95)
1 176 466
33
39
20
Total Île-de-France
11 726 416
308
297
209
506
* À Paris, les conseillers généraux sont aussi conseillers municipaux.

Où vont s’asseoir les nouveaux élus ?
Les plaisantins imaginent déjà Cécile Duflot s’asseoir sur les genoux de Jean-Vincent Placé et Valérie Pécresse sur ceux de Roger Karoutchi. Mais le sujet est pourtant très sérieux, d’autant qu’il risque de coûter cher aux contribuables. C’est le paradoxe de la réforme : il y aura globalement moins d’élus, mais ils seront plus nombreux à siéger au conseil régional. Et avec bientôt 308 conseillers territoriaux contre 209 conseillers régionaux actuellement, l’hémicycle de la rue de Babylone (Paris VIIe) n’est plus assez grand. «Impossible d’y mettre cent élus de plus, même en réduisant la largeur des sièges», sourit-on à la région. Dans d’autres régions, la situation est encore plus périlleuse : le conseil régional d’Aquitaine va passer de 85 à 211 élus et plusieurs assemblées régionales voient leurs effectifs doubler. Alain Rousset, le président PS de l’Association des régions de France, estime entre 600 et 800millions d’euros les investissements nécessaires, qui peuvent aller jusqu’à la reconstruction pure et simple de l’assemblée régionale. Car l’hémicycle n’est pas seul en cause, il faudra aussi trouver des salles de réunion, des bureaux, des secrétaires... Dire que la réflexion est engagée au conseil régional d’Île-de-France pour être prêt en 2014 serait excessif. Malgré des locaux très dispersés, le prix du foncier très élevé à Paris et la difficulté de trouver l’espace idéal restent des handicaps de taille. L’actuel président, Jean-Paul Huchon, n’y croit d’ailleurs pas : « Ce sera la première loi supprimée si la gauche arrive au pouvoir en 2012 .Mais, de toute façon, cette réforme est inapplicable, que ce soit par la gauche ou par la droite.»
J.-P.V.

mardi 23 novembre 2010

La gauche française en général et la gauche alfortvillaise en particulier ont un objectif précis : éliminer le parti communiste dont les troupes sont réduites à peau de chagrin.

jeudi 18 novembre 2010

La diaspora arménienne Invite les Alfortvillais au don pour l'Arménie

Paru dans Le Parisien du 18 novembre 2010 - Cahier du Val de Marne - page IV

La diaspora arménienne mobilisée pour le Phonéthon

Entre la place d’Achtarak et la place San-Benedetto, le long de la rue Etienne-Dolet à Alfortville, les pas du promeneur croisent de nombreuses enseignes vantant des produits d’Arménie. Ces commerçants ont tous placardé sur leur vitrine l’affiche invitant les habitants à se mobiliser aujourd’hui pour le Phonéthon. Organisé jusqu’à dimanche, le Phonéthon est la plus importante opération humanitaire en France au profit de projets de développement en Arménie et au Karabagh, parrainée cette année par André Manoukian.
La ville compte la plus importante communauté arménienne d’Île-de-France. Il y a près d’un siècle, après la Première Guerre mondiale, les premiers Arméniens se sont installés progressivement dans le sud de la ville. Plusieurs décennies plus tard, la diaspora arménienne compte entre 6 000 et 7 000 personnes sur les 42 000 habitants de la commune, soit un sixième de la population. Bénéficiant d’un tissu associatif dynamique, la communauté arménienne a marqué de son empreinte le paysage alfortvillais. Un simple regard sur un plan de la ville et ses rues Komitas, Groupe-Manouchian ou boulevard d’Erivan l’atteste, tout comme le monument rendant hommage aux morts du génocide arménien.
« Lorsque vous portez l’exil comme héritage, vous avez tendance à investir un lieu pour y réimplanter vos racines. C’est ce qui s’est passé entre Alfortville et les Arméniens, en tout cas c’est comme cela que je l’analyse. La diaspora a reconstitué ici son église, son école, ses restaurants… Des lieux qui ont structuré la communauté et permis de transmettre notre culture aux plus jeunes.
Dans le département, une communauté de 10 000 membres
Pour continuer d’œuvrer au développement de l’Arménie, il est indispensable que la diaspora batte le rappel pour le Phonéthon », insiste Michel, expert-comptable non loin de la maison de la culture arménienne.
Dans le département, la communauté arménienne représente environ 10 000 personnes, réparties également entre les villes de Maisons-Alfort, Charenton, Choisy, Ivry ou encore Vitry. Pendant quatre jours, à Cachan, l’un des cinq centres d’appel du Phonéthon, des centaines de bénévoles vont contacter les personnes susceptibles de faire un don au Fonds arménien de France. L’année dernière, l’opération avait permis de récolter 1,3 M€.

Dons aux 0.810.10.14.14 ou www.fondsarmenien.org
Christine Mateus.

dimanche 14 novembre 2010

François Fillon : "Le Président de la République m'a demandé de conduire le gouvernement"

Source : communiqué de presse de Matignon

"Le Président de la République m’a demandé de conduire le Gouvernement. Je mesure l’honneur qui m’est fait de pouvoir continuer à servir la France. Je mesure aussi la responsabilité qui m’incombe en cette période difficile. La décision du Président m’oblige envers tous les Français.

Depuis 2007, malgré les épreuves, les résistances, les attaques, le Président de la République est resté fidèle à son cap réformiste, fort du soutien constant de la majorité parlementaire.

Après trois années et demi de réformes courageuses, conduites malgré une sévère crise économique et financière mondiale, je m’engage, sous l’autorité du chef de l’Etat, avec détermination, dans une nouvelle étape qui doit permettre à notre pays de renforcer la croissance de son économie au service de l’emploi, de promouvoir les solidarités et d’assurer la sécurité de tous les Français.

La fidélité de mon engagement aux côtés de Nicolas Sarkozy, en réponse à sa confiance, s’inspire de ma profonde estime personnelle et de mon adhésion à son action pour le pays."

samedi 13 novembre 2010

Résultats des élections internes d'octobre 2010

Source : fédération UMP du Val de Marne - http://www.ump94.com/

À droite le rappel des résultats de 2008 : le nombre d’adhérents à l’UMP a baissé de 40% en 2 ans :
Il est urgent de se mobiliser durablement dans la circonscription

Déléguée de circonscription :

Monique TARON PUNSOLA
Délègues de la fédération au Conseil national :
Brigitte Hélène CAUVIN
Représentants des adhérents au Comité de circonscription :
Annie TISSANDIER, Denis PUNSOLA, Gérard CAURO, Gaétan MATEOS, Selda GLOANEC, Christiane CAURO, Brigitte Hélène CAUVIN, Jean Claude HERVE, Jérôme SCHEHR, Alain AFFLATET, François LE CUNFF, Jean Christophe AUBRY, John PINTE, Gilles ERSEN, Gérard MIRAMOND, Jacques TACVORIAN, Bernadette HERAULT, Florent MAHUT, Patrick PEPIOT

lundi 1 novembre 2010

Conseil municipal

ORDRE DU JOUR DU CONSEIL MUNICIPAL
Du 08 octobre 2010 à 18h30 en mairie d’Alfortville
En bleu les votes du groupe UMP

Groupe UMP :
Présents : Patrick Bédrossian, Gérard Miramond, Lucien Pambou
Absente et représentée : Brigitte Cauvin