samedi 12 novembre 2011

Primaire socialiste : «Un flot continu de votants à Alfortville» avec Catherine de Rasilly, sans étiquette comme votante pour le candidat Manuel Valls

Comme le publie Le Parisien du 10 octobre 2010


Catherine de Rasilly est sans étiquette (SE) et c’est ainsi qu’elle combat l’UMP et le parti socialiste mais plus le parti socialiste que l’UMP car le parti socialiste détient la majorité au conseil municipal.
Catherine de Rasilly a le droit de voter pour qui elle veut car elle dit qu’au nom de la laïcité, qui n’est ni de droite ni de gauche, elle a le droit de se déterminer comme elle le veut, comme le rapporte Le Parisien publié le 10//10/2011 à 7h. En votant pour Manuel Valls, on pense qu’elle a aussi donné un euro et accepté la charte du parti socialiste qui exigeait que tout votant aux primaires l’accepte.
L’UMP d’Alfortville, tout en respectant la démarche démocratique des primaires socialistes, n’a pas participé à ce vote et ne trompe pas ses électeurs. Catherine de Rasilly doit être claire en direction des électeurs qui lui ont fait confiance. Ces électeurs lui ont confiance aux élections cantonales et municipales de 2008 car elle était sans étiquette.
Que se passe-t-il ? Les Alfortvillais doivent être renseignés au moment où des échéances majeures se profilent en 2012, présidentielle et législatives, et en 2014, municipales et territoriales. Catherine de Rasilly a le droit de dire, de faire ce qu’elle veut. On attend une déclaration de sa part en conseil municipal après son vote pour Manuel Valls repris par Le Parisien pour rassurer les Alfortvillais qui lui ont fait confiance.
L’UMP d’Alfortville ne cherche aucune polémique et ne prétend pas juger l’attitude de Catherine de Rasilly mais se propose d’éclairer les électeurs sur les attitudes des élus municipaux. Catherine de Rasilly a le droit d’exister en tant que candidate sans étiquette, mais les électeurs ont aussi le droit sur un plan public et non privé de savoir ce que sont leurs élus.

Paru dans Le Parisien du 10 octobre 2011
A.-L.A. | Publié le 10.10.2011, 07h00


Alfortville, hier. Le bureau de vote de la mairie a été très fréquenté, avec un taux de participation de 11,44 % - supérieur aux 10,33 % relevés sur l’ensemble de la commune(LP/A.-L.A.)


«Bonjour, vous avez votre carte d’identité? Vous avez votre pièce de 1 €?» Jamais Hélène Rouquet, élue PS d’Alfortville, n’aura autant dit ces deux phrases dans une même journée. Hier, dans le fief de René Rouquet (strauss-khanien devenu pro-Hollande), les électeurs ont défilé en continu.
Au bureau de vote installé à la mairie, 452 personnes ont déposé un bulletin dans l’urne, soit un taux de participation de 11,44%, supérieur aux 10,33% sur l’ensemble de la commune. «C’est très bon», lâche Roger Tisseyre, premier adjoint.
Damien, 27 ans, n’aurait manqué l’occasion pour rien au monde : «J’ai envie de voter pour le meilleur candidat capable de battre Sarkozy.» «Il y a un besoin de changement», confirme… Catherine de Rasilly (SE). L’opposante municipale a voulu «voter pour un candidat qui défend les valeurs de laïcité qui ne sont ni de droite, ni de gauche, qui milite pour plus de sécurité, la fin des 35 heures…» Autrement dit : Manuel Valls. Le candidat choisi par l’adjoint Luc Carvounas et premier fédéral. Pour Francis Pereire, simple habitant, aucun doute, c’est François Hollande : «Il a le plus les pieds sur terre.»
A côté, Thomas Mfufu hésite : «J’avais envie de voter Martine Aubry, mais je ne sais pas si les Français sont prêts à voter pour une femme.» Seul bémol : cette électrice étonnée de devoir payer 1 € : «Ils n’ont même pas rendu la monnaie sur les 2 € que m’a prêtés ma voisine.»