mardi 23 novembre 2010

La gauche française en général et la gauche alfortvillaise en particulier ont un objectif précis : éliminer le parti communiste dont les troupes sont réduites à peau de chagrin.


En quittant le parti socialiste Mélenchon l’a compris en créant le front de gauche. C’est ce que veut aussi faire le parti socialiste à Alfortville vis-à-vis du parti communiste. Cette approche va plus loin et permet de mieux absorber les communistes. Le parti socialiste historique dans le Val de Marne a pour objectif de faire tomber les grands bastions communistes que sont Ivry, Vitry et Champigny afin de Terrasser Christian Favier élu communiste de Champigny. En Seine-Saint-Denis, c’est déjà fait avec Claude Bartolone qui est devenu président du conseil général, il ne reste plus que le Val de Marne.
Nous, élus UMP, devons expliquer aux citoyens le semblant de magouille démocratique qui se met en place pour éviter les discours trompeurs au moment des élections cantonales en 2011 sachant que pour notre ville dans le Sud d’Alfortville notre mouvement, l’UMP, devra être vigilant en faisant barrage à ce genre de tripatouillage et de fausse entente entre les diverses gauches. Notre mouvement et notre candidat(e) ne feront pas la même chose avec des fausses alliances et il(elle) gagnera sur ses propres valeurs.
Nous, conseillers municipaux UMP élus  à Alfortville, n’avons pas besoin de toutes ces questions métaphysiques et de toutes ces combinaisons politiques, nous voterons pour nos sénateurs sortants.
  
 Paru dans Le Parisien –Mardi 23 novembre 2010 – Cahier du Val de Marne –Page III

Le grand marchandage de la gauche pour les sénatoriales
La gauche val-de-marnaise partira-t-elle unie aux sénatoriales ? Pas sûr. Mercredi dernier, le conseil fédéral du Parti socialiste a en effet adopté à une large majorité une liste PS, Europe Écologie-les Verts (EELV), PRG et Gauche citoyenne. Grand absent, le Parti communiste. « Pour le moment, aucun accord n’a été trouvé », précise Luc Carvounas, premier secrétaire de la fédération PS du Val-de-Marne. Une liste renouvelée à 100 %. Ainsi Serge Lagauche, 71 ans, élu au Palais du Luxembourg depuis 1997, seul sénateur PS sortant du département, ne se représente pas. C’est Patrick Sève, maire socialiste de L’Haÿ-les-Roses, qui endosse le rôle de locomotive. Derrière, la place a été réservée à une candidature de l’écologie. « Mais ce ne sera pas Cécile Duflot, regrette Luc Carvounas. Elle a décliné l’offre. »
En 3è et 4è positions, on retrouve Laurent Dutheil (PS), conseiller général et candidat malheureux aux municipales de Villeneuve-Saint-Georges, et Christine Janodet, maire d’Orly et membre du groupe Gauche citoyenne au conseil général. Un classement qui pourrait bien évoluer. « Nous n’avons pas pris de décision ferme et définitive, corrige Laurence Cohen, la patronne des communistes dans le Val-de-Marne. Je suis toujours ouverte à un accord. » Actuellement, les 6 mandats de sénateurs du département sont équitablement partagés entre la gauche (1 PS et 2 PC) et la droite. Si le PC et le PS sont d’accord pour dire que seule une liste d’union de la gauche permettra d’arracher un quatrième siège à la droite, le bon sens se heurte à la répartition des postes. PC, PS et EELV auraient chacun un mandat de sénateur. Quid du quatrième siège. « Les communistes veulent conserver leurs deux parlementaires et les socialistes estiment qu’en tant que premier parti de gauche dans le Val-de-Marne il leur revient, analyse Christian Métairie, qui participe aux négociations pour EELV. Aujourd’hui, c’est le statu quo. »
Et, dans ce grand marchandage, les élections cantonales viennent compliquer un peu plus la donne. Le PS a proposé à EELV un candidat unique dans quatorze cantons (8 PS et 6 EELV). Insuffisant pour les écolos, qui réclament surtout au moins un canton gagnable par la gauche. « Ce pourrait être l’un des deux de Créteil ou celui d’Alfortville », indique Christian Métairie. Autant de difficultés qui font dire à Laurence Cohen : « Je ne suis pas sûre qu’on parvienne à un accord. »
VINCENT VÉRIER
A droite, Marie-Anne Montchamp agace
Marie-Anne Montchamp sur la liste UMP des sénatoriales ? Selon l’AFP, qui citait en début de semaine dernière « plusieurs sources concordantes », la toute nouvelle secrétaire d’État aux Solidarités aurait obtenu de l’exécutif d’être tête de liste aux sénatoriales dans le Val-de-Marne en septembre 2011. Si l’information se confirmait, il s’agirait d’une nouvelle couleuvre à avaler pour la droite départementale déjà largement rassasiée par celle ingurgitée après la nomination de la députée villepiniste au gouvernement. « Il ne faut pas se laisser intoxiquer par des rumeurs, s’agace Christian Cambon, sénateur-maire UMP de Saint-Maurice. Je ne serai pas le numéro deux de sa liste et elle ne sera pas le numéro deux de ma liste, insiste le parlementaire. Il y a deux sénateurs sortants qui ont fait leurs preuves, Catherine Procaccia et moi-même. Nous avons l’appui des élus. » Un soutien que le patron de la droite départementale aura l’occasion de jauger demain, lors de l’élection du président de la fédération UMP du Val de- Marne. Le même jour, Christian Cambon doit rencontrer le président de la République, qui permettra sans doute de « préciser les choses ». La liste UMP devrait être connue début 2011.
V.V.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Nous modèrons les commentaires. Votre commentaire ne sera visible qu'après validation par les élus.
Si vous souhaitez nous laisser votre nom :
- Sélectionnez la rubrique nom/URL
- Indiquer votre nom
- La rubrique URL peut rester vide
- Validez

Nous vous remercions pour vos messages.